Face à un nombre de cyclistes en constante augmentation, les politiques d’aménagements locales ont conduit à la construction de nouvelles pistes cyclables. Ce moyen de transport personnel se démocratise, est de plus en plus sûr et la vente de vélos à assistance électrique explose. Dans ce contexte de transition vers une mobilité douce, peut-être avez-vous, vous aussi, songé à troquer votre passe de transport contre un vélo.
Si le choix de votre nouvelle monture ne doit pas être laissé au hasard, il est important d’y consacrer un budget raisonnable et cohérent avec l’offre. Aujourd’hui, un bon VAE coûte entre 1 500 et 3 000 €. Au-delà, on rentre dans du haut de gamme. En deçà, pas sûr que l’expérience puisse être satisfaisante. Si vous hésitez encore à investir cette somme dans un vélo que vous avez peur d’utiliser que quelques mois, la location de vélo électrique vous donnera un assez bon aperçu à moindre coût. Il est important que vous soyez à l’aise avec votre vélo.
Mais si vous avez opté pour un VAE flambant neuf, la question de l’assurance se pose. Découvrez dans ce guide, tout ce qu’il faut savoir pour bien choisir votre assurance vélo électrique.
Faut-il assurer un vélo électrique ?
Il faut d’abord savoir qu’assurer un vélo n’est pas obligatoire. Mais un vélo à assistance électrique est-il considéré comme un simple vélo ? Tous les vélos électriques sont-ils logés à la même enseigne ?
Il existe deux types de vélos électriques :
- les vélos à assistance électrique, abrégés VAE ;
- les Speedbike qui sont des vélos motorisés plus rapides.
Si vous n’êtes pas un grand passionné de vélo ou que vous n’avez pas de très grandes distances à parcourir, il y a fort à parier que le Speedbike ne vous concerne pas.
Assurance pour un VAE classique
Il n’est pas obligatoire d’assurer un vélo à assistance électrique.
Tous les vélos à assistance électrique ont un moteur d’une puissance ne dépassant pas les 250 W. Leur vitesse n’excède pas les 25 km/h, au-delà, l’assistance cesse de fonctionner. Dès lors que le moteur affiche une puissance supérieure ou une vitesse dépassant les 25 km/h, l’assurance (et tout un tas de choses) devient obligatoire.
Ne s’agissant pas réellement d’un deux-roues motorisé, dans la mesure où si vous ne pédalez pas, le vélo n’avancera pas tout seul à la seule puissance du moteur, assurer un VAE est facultatif.
Assurance pour un Speedbike
Le Speedbike, avec un moteur dépassant les 250 W de puissance et capable de rouler à plus de 25 km/h, est considéré comme un véritable cyclomoteur aux yeux de la loi. L’assurance pour un Speedbike devient obligatoire au même titre que les deux-roues motorisés comme les scooters et les motos.
Pourquoi assurer son VAE si ce n’est pas obligatoire ?
Plusieurs raisons motivent le recours à une assurance pour son VAE : la prise en charge du rapatriement d’un vélo accidenté vers un atelier de réparation, la présence d’une responsabilité civile, surtout en cas de dommages corporels, mais la principale reste la protection de votre cycle électrique contre le vol. Plusieurs critères vont définir votre réel besoin et le degré de couverture nécessaire :
- votre lieu de résidence ;
- l’usage que vous faites de votre cycle ;
- la possibilité de garer votre vélo dans un endroit sécurisé sur votre lieu de travail.
Si vous savez que vous n’utiliserez que votre vélo entre un garage à vélo protégé chez vous et le garage à vélo protégé lui aussi de votre lieu de travail, l’assurance vol n’est peut-être pas nécessaire. Un bon traceur GPS en plus de solides antivols devrait suffire. Chez vous, n’hésitez pas à vérifier que votre assurance multirisque habitation couvre également les parties communes : bien souvent, le vol d’un vélo dans votre garage est pris en charge, reste à voir le coût d’une éventuelle franchise.
Plus lourd qu’un vélo classique, un VAE pèse en moyenne plus d’une vingtaine de kilos. Les accidents ne sont pas forcément plus nombreux, mais peuvent faire plus mal. La loi vous oblige à prendre en charge les dommages, corporels et matériels, dont vous êtes l’auteur. En d’autres termes, si vous êtes responsable d’un accident, c’est à vous de payer. Les assurances responsabilité civile servent à prendre en charge les réparations ou les frais de santé engendrés par l’accident dont vous êtes le coupable.
Assurance casse et vol
Ce sont très certainement les raisons qui vous incitent à considérer l’assurance de votre VAE. Les assureurs le savent et truffent parfois leurs contrats d’assurance de clauses d’exclusions annulant toute prise en charge en cas de casse ou de vol. Ces paragraphes, souvent écrits en tout petit, clarifient les conditions de prises en charge de l’assurance.
S’assurer efficacement contre le vol
Plusieurs critères sont à vérifier lors de la souscription à une garantie vol :
- les plafonds d’indemnisation ;
- le nombre de points fixes et d’antivols à respecter lors du stationnement en ville ;
- la liste des antivols agréés reconnues par l’assureur.
Cette liste non exhaustive n’est qu’une base vous permettant d’orienter votre choix. Certaines assurances vont exiger des preuves du vol, comme les photos d’un antivol sectionné ou d’une porte enfoncée, quand d’autres ne prendront en charge que les vols avec effraction ou agression.
Attention également à bien conserver tous vos justificatifs d’achats concernant la sécurité de votre vélo. Souvent, il est préférable d’acheter les antivols avant toute souscription.
Le constructeur VanMoof s’est fait connaître pour son assurance vol : soit votre vélo est récupéré par l’équipe de sauveteurs, soit VanMoof vous en offre un autre. Vous pouvez choisir une assurance vol, casse (290 €, 3 ans) ou les deux (490 €, 3 ans). Angell propose également une assurance de ce type.